Qui sommes-nous ?

Progressistes pour la social-démocratie

La gauche en France est héritière des « Lumières » qui lors de la Révolution réunissait les Républicains dans leur volonté de libérer la société de l’emprise, non seulement de la royauté, mais aussi du cléricalisme.

Ce furent plus tard les écrits de Jean Jaurès sur la science[1]

En 1981 les 110 propositions de François Mitterrand annonçaient :

  • La recherche sera stimulée […].
  • La recherche fondamentale sera un objectif essentiel : d’importants crédits publics lui seront consacrés [,..].

…et le gouvernement de Pierre Mauroy comprenait un Ministre d’Etat chargé de de la Recherche et de la Technologie.

Pourtant aujourd’hui, il se répand dans notre société et même au Parti Socialiste, soucieux d’attirer les voix de la sensibilité écologique, des attitudes de suspicion et de déni concernant les bienfaits des progrès scientifiques et techniques ; les socialistes se sont de plus en plus laissés imprégner par des thèses contraires au rationalisme et au progressisme s’appuyant sur des opinions subjectives, souvent destinées à employer la peur pour convaincre un électorat.

Le parti n’a pas clarifié ses distances idéologiques avec certains courants de l’écologie politique ; certes nous partageons pleinement l’objectif de préserver la planète des dommages que lui fait subir une croissance destinée au profit d’entreprises et de leur actionnariat. Mais nous avons la conviction que les progrès scientifiques et technologiques, mis au service d’une croissance respectant la nature et le climat, sont indispensables pour garantir le progrès pour tous selon nos valeurs universalistes. Il est à cet égard nécessaire de renouveler la pensée de gauche pour aller vers une social-démocratie de gouvernement

Nous estimons que, dans son organisation actuelle, la gauche n’est guère à même d’appréhender et de promouvoir les perspectives que peuvent apporter à l’ensemble de la nation et plus particulièrement aux revenus moyens et petits, les progrès de la science, des biotechnologies, de la technologie et de l’industrie. Il nous semble qu’un « think tank », spécifiquement dédié à ces finalités serait souhaitable et, pour être plus opératoire, devrait se situer en dehors des jeux d’appareils tout en participant au renouveau de la pensée de gauche.

C’est pourquoi nous nous localisons au sein du « Lab de la social-démocratie » créé par trois associations : « Les Engagé(e)s » de Laurent Joffrin, « Inventer à Gauche » de Michel Destot et « Nouvelle Société́ « de Jean-Christophe Cambadelis.[2] rejoints par un cercle d’anciens parlementaires socialistes ayant été acteurs d’une gauche entreprenante et responsable.

Il s’appuie sur quelques dizaines d’actifs contributeurs notamment membres de l’Académie des technologies qui produiront des notes sur les potentialités socio-économiques de nouvelles technologies : nucléaire et énergies renouvelables, télécoms et numérique, espace, transport aérien, mobilités de personnes et transport de marchandises, défense nationale et ses synergies avec l’industrie, biosciences et santé, …  Il s’agit de décrire les potentialités industrielles et de création d’emplois, les risques à gérer, les intérêts pour la société, les évolutions attendues particulièrement en coopérations européennes, voire internationales … et de proposer des décisions politiques, non seulement de l’Etat, mais aussi des collectivités locales concernées, comme de l’UE. Car nous sommes conscients que pour l’émergence de la plupart des technologies et leur développement économique les complémentarités européennes comme les effets d’échelle sont indispensables.

[1]  https://revue-progressistes.org/2018/09/05/jaures-et-la-science-marion-fontaine

[2] https://www.nouvellesociete.fr/naissance_du_lab_de_la_social-démocratie

Administrateurs

Jacques Roger-Machart

Jacques Roger-Machart

Ingénieur (Centrale Paris) et économiste (Institut d’études politiques de Paris)

Jacques ROGER-MACHART a fait une première carrière commencée chez EDF aux études économiques générales, puis à la Direction financière et à la Distribution. Responsable d’un petit club d’ingénieurs anciens syndicalistes étudiants, il participe à l’Union des clubs pour le renouveau de la gauche qui sera une des composantes de la Fédération de la gauche.

A partir de 1975, il se consacre à l’action publique, d’abord au Conseil Régional de Midi-Pyrénées, auprès de son Président de l’époque Alain SAVARY, puis Conseiller Général de la Haute-Garonne, Maire d’une commune de 7.000 habitants et anime une association d’études urbaines et d’aménagement des territoires.  Député de la Haute-Garonne de 1981 à 1993, il est un temps Vice-Président de l’AN puis rapporteur du budget de l’industrie et traite en cette qualité de nombreux dossiers d’intérêt national : Europe de l’énergie, aéronautique, création et transmission des petites et moyennes entreprises.

En 1993 il reprend son activité professionnelle, comme Directeur du développement à la Direction Internationale d’EDF chargé de prospecter des projets d’investissement et d’acquisition. Il est ensuite Directeur délégué à la Présidence d’EDF pour les transports et les véhicules électriques.

Il quitte EDF en 2000 pour créer le cabinet de consultants « Entreprises et Développement Régional » (EDR) dont il est le Gérant qui a travaillé en France et au Maghreb sur des problématiques de développement durable et de transition énergétique.

Après avoir animé pendant 5 ans pour la Fondation Jean Jaurès un groupe de travail sur l’énergie et le développement durable, il participe à la constitution du Lab de la social-démocratie.

Publications

  • “ Un avenir pour Midi-Pyrénées ” pour Alain Savary- éditions Privat (1977).
  • Les aides fédérales et locales au mouvement entrepreneurial aux Etats-Unis (AN 1988).
  • La transmission des entreprises (AN 1991).
  • “ Réussir nos PME : esprit d’entreprise, initiatives publiques, les synergies”, préfacé par Jacques Delors, Dunod ed.
  • Rapport sur lee financement de la très petite entreprise Conseil National du Crédit (1992).
  • Comment un service public hexagonal devient operateur international-1996
  • Les transports et le développement durable – B.I.C. – 1999
  • Pour une nouvelle approche de l’U.E. au Kosovo – revue internationale et stratégique – oct.2007
  • La transition énergétique à l’heure de choix difficiles – Fondation Jean Jaurès – mai 2016
  • « Progressistes pour le climat », préfacé par Pascal Lamy, Atlande ed .- mai 2022
Louis Cougouille

Louis Cougouille

Ingénieur

Louis Cougouille est un ingénieur français spécialisé dans la modernisation des infrastructures informatiques et la transformation numérique des organisations.

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’ENSEEIHT (Toulouse) et d’un master en Management de l’Innovation et de la Technologie de TBS Education (Toulouse), Louis Cougouille commence sa carrière comme consultant en Architecture d’Entreprise et accompagne les grandes entreprises françaises et internationales dans la modernisation de leurs infrastructures informatiques.

En 2012, il rejoint un grand groupe de télécommunications français où il occupe le poste de directeur de l’architecture et de l’avant-vente sur les grands programmes de Cloud Computing.

Depuis 2019, il est directeur produit des infrastructures de Cloud Computing au sein d’une grande banque française.

 

Rémi Thomas

Rémi Thomas

Ingénieur

Rémi THOMAS est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications (Paris). Il a plus de 35 ans d’expérience dans les réseaux mobiles numériques, il a contribué à
l’émergence du GSM puis au déploiement de l’UMTS, du LTE et de la 5G. Il a travaillé durant 40 ans pour France Télécom devenu Orange qu’il a représenté dans différents comités de normalisation et alliances d’opérateurs.
Il a pris sa retraite en 2023, il est aujourd’hui consultant indépendant.

Publications

  • Contribution à l’ouvrage collectif « Réseaux – Internet, Téléphonie, Multimédia » ; édité par D. HARDY, G. MALLEUS et J.-N. MEREUR ; De Boeck Université ; Paris – Bruxelles ; avril 2002.
  • Co-auteur de l’ouvrage collectif « GSM and UMTS – The creation of Global Mobile Communication » ; édité par F. HILLEBRAND ; John Wiley & Sons ; 2002.

Conseil d’orientation

Olivier Appert

Olivier Appert

Ingénieur, Haut fonctionnaire

Olivier Appert a été Président Directeur général d’IFP Energies nouvelles de 2003 à 2015, du Conseil Français de l’Energie, Comité français du Conseil Mondial de l’Energie de 2010 à 2018 et de France Brevets de 2016 à 2023. Il est membre de l’Académie des Technologies et conseiller du centre Energie de l’IFRI.

Olivier Appert, ancien élève de l’Ecole polytechnique, ingénieur général des Mines, a commencé sa carrière au service des Mines de Lyon, puis a occupé différents postes au ministère de l’Industrie et au cabinet du Premier Ministre. En 1987, il a pris la responsabilité de l’activité radiocommunication mobile au sein de la société Télécommunications Radioélectriques et Téléphoniques (TRT). Nommé en 1989 directeur des hydrocarbures au ministère de l’Industrie, il a rejoint en 1994 la direction de l’IFP et a été en charge notamment de la recherche et développement et de sa filiale, holding technologique cotée en Bourse. Il a été nommé en octobre 1999 directeur de la coopération long terme et de l’analyse des politiques énergétiques au sein de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).

Jean-Pierre Favennec

Jean-Pierre Favennec

Professeur IFPSchool, Dauphine, Universités étrangères, Président ADEA et Consultant

Jean-Pierre Favennec est diplômé de l’Ecole des Industries Chimiques de Nancy et de l’Ecole du Pétrole et des Moteurs  – IFP School

Jean-Pierre Favennec est un spécialiste de l’énergie. Il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur des sujets touchant à l’économie et à la géopolitique de l’énergie et en particulier Géopolitique de l’Energie (français 2009, anglais 2017, 2022), Atlas Mondial des Energies (Armand Colin – 2015). Autres publications : Exploitation et Gestion cde la Raffinerie, Recherche et Production du Pétrole, Les Marchés de l’Energie.

Jean-Pierre Favennec est en particulier connu pour ses travaux sur l’Afrique. Il est le Président de l’Association pour le Développement de l’Energie en Afrique (ADEA). Il a participé à la création de plusieurs organismes de formation en Afrique

Marc Fontecave

Marc Fontecave

Chimiste

Après une thèse d’Etat ès sciences (1984), un stage post doctoral à l’Institut Karolinska à Stockholm (1985-1986), 20 ans comme Professeur de Chimie à l’université Joseph Fourier à Grenoble (1988-2008), Marc Fontecave est, depuis 2009, Professeur au Collège de France à Paris, titulaire de la Chaire de Chimie des Processus Biologiques et directeur de l’UMR 8229. Il est le Président de la Fondation du Collège de France.  Il est membre de l’Académie des Sciences depuis 2005, où il préside le Comité de Prospective en Energie. Il est également membre de la Royal Swedish Academy of Sciences depuis 2019. Son travail de recherche porte sur l’étude de dispositifs électrochimiques pour la valorisation du dioxyde de carbone et le stockage des énergies renouvelables. Il est l’auteur de plus de 450 articles scientifiques et de l’ouvrage « Halte au Catastrophisme. Les vérités de la transition énergétique » (Flammarion, 2020). Il est également membre de divers Conseils Scientifiques (EDF, Faurecia).

David Ros

David Ros

Enseignant-chercheur et homme politique

David ROS est un enseignant-chercheur en physique à l’Université de Paris-Saclay. Diplômé d’un doctorat de l’Université Paris-XI, il commence sa carrière d’enseignant-chercheur à l’Université Paris-Sud. Parallèlement à sa carrière universitaire, il s’engage en politique. D’abord conseiller municipal de Bures-sur-Yvette à 18 ans, il devient Maire d’Orsay de 2008 à 2023. Conseiller départemental de l’Essonne et Vice-président de la Communauté d’agglomération Paris-Saclay, il est spécialiste du numérique, de l’Intelligence Artificielle et de l’énergie.

Sénateur de l’Essonne, inscrit au groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, depuis 2023, il intègre la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport et est nommé Vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).  Il s’implique dans ce Conseil d’orientation pour accompagner ses responsabilités parlementaires et contribuer à promouvoir en France, avec nos partenaires européens, une gauche responsable et progressiste en matière scientifique et technologique.

Bernard Tardieu

Bernard Tardieu

Vice-président du pôle énergie de l’académie des technologies

Bernard Tardieu est actuellement vice-président du pôle énergie de l’académie des technologies
après avoir été président de la commission énergie et changement climatique depuis 2007. Il est
expert indépendant dans de nombreux pays sur tous les continents dans les domaines suivants :
barrages, hydroélectricité, transferts d’eau, canaux et génie civil des centrales nucléaires. Avant
2008, il a été PDG de Coyne et Bellier-Tractebel durant 19 ans et a consacré sa vie
professionnelle à l’ingénierie de ces grands ouvrages de génie civil et à la recherche associée.